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Achat de vaccins Covid 19 : l'Hirondelle et les petits oiseaux

Alors que la situation particulière selon la législation sur les épidémies est levée depuis le 1er avril 2022, la Confédération par l'entremise du Département fédéral de l'Intérieur et de l'OFSP qui lui est subordonné a passé commande, avant validation par le Parlement, de 33 millions de doses de vaccins Covid 19 pour un montant hors budget de 318 millions de francs, alors que plus de 500 millions de francs avaient déjà été validés. Il y a eu de l'agitation de basse-cour sous la Coupole fédérale. On a parlé d'un "certain bordel" et de "couac". Assez vite cependant, des parlementaires compatissant(e)s sont venus au secours des fauteurs, invoquant la complexité des contrats que les juristes de la couronne n'avaient semble-t-il pas maîtrisée ainsi que, autre perle, "l'erreur involontaire" ( ! ). On a chipoté sur les chiffres lors des navettes entre les deux Chambres. Au final, les élu(e)s du peuple et des cantons ont majoritairement avalé la pilule avec une désarmante ingénuité, convaincu(e)s par le narratif de la peur du bien-fondé de la pharaonique commande qui contraint le Grand Argentier consentant et ses acolytes à des contorsions budgétaires dont les courbatures se feront douloureusement sentir les dix prochaines années. À nouveau, la Constitution a été violentée en ses articles 118 al. 2 lettre b (la Confédération ne peut légiférer et intervenir qu'en cas de maladies particulièrement dangereuses, ce que les faits démentent pour la Covid 19) et 126 (équilibre budgétaire et frein à l'endettement).


Dans la fable de l'Hirondelle et des petits oiseaux, Jean de La Fontaine (1621-1695) met en scène l'Hirondelle voyageuse qui a beaucoup vu et retenu. Voyant un fermier semant des graines de chanvre, elle dit aux petits oiseaux qui étaient là de les manger toutes, leur prédisant la ruine s'ils ne le faisaient pas. À défaut, les graines deviendraient plantes desquelles on ferait des lacets pour les attraper, les mettre en cage et les manger. Les petits oiseaux occupés à picorer du blé comme à leur habitude n'écoutèrent pas et ce que l'Hirondelle leur avait prédit arriva. Ils furent pris au piège de leur naïveté et de leurs habitudes. Et Jean de La Fontaine de conclure : "Nous n'écoutons d'instinct que ceux qui sont les nôtres et ne croyons le mal que quand il est venu".


On sait que le vaccin Covid 19 ne prévient ni la contamination ni la transmission virale et que sont de plus en plus nombreuses les personnes vaccinées qui souffrent d'effets secondaires graves ou qui n'en souffrent plus pour cause de mort. De plus en plus d'hirondelles des milieux scientifiques et médicaux en font l'alerte. Le bénéfice-risque de la vaccination annoncé favorable initialement vire au déficit avéré. Comme dans la fable, trop de petits oiseaux encore et trop de leurs représentants parlementaires ne veulent ni les écouter ni les entendre. Une commande de 33 millions de doses de vaccins Covid 19 pour un pays de 8,5 millions d'âmes pour une pure conjecture sanitaire est déraisonnable et contraire à l'État de droit. Un objectif autre apparaît en filigrane : le lacet de chanvre via le certificat sanitaire que le Conseiller fédéral Alain Berset supplie le Parlement de prolonger, le contrôle généralisé de nos vies, la mise en cage. Devons-nous vraiment attendre que le mal soit venu pour y croire ?


Me Henri Gendre, avocat citoyen.



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